Comment choisir lors d’achat d’une vape pour mineur ?

Depuis l’apparition de la cigarette électronique dans les commerces, on a vu celle-ci prendre des formes, des modèles, des gammes et des prix différents.

Les gens qui voulaient arrêter de fumer et ceux qui ne voulaient pas commencer à fumer du tabac ont trouvé une raison pour fumer de la cigarette électronique et plus exactement vapoter.

Le but de son inventeur était de pouvoir diminuer les effets de manque du tabac et de nicotine pour pouvoir réussir à arrêter de fumer c’est un peu un compagnon qui va aider à arrêter de fumer.

Beaucoup de gens qui ont essayé la cigarette électronique n’ont pas réussi à arrêter complètement la cigarette classique, il n’ont pu qu’alterner entre les deux modes, c’est-à-dire fumer et vapoter.

Quel est l’âge légal pour vapoter ?

Il n y a aucune étude qui a réellement prouvé la nocivité de la e-cigarette sur la santé, seulement quelques cas de gênes respiratoires ont été enregistrés. En 2013, un amendement en France interdit aux moins de 18 ans d’acheter des cigarettes électroniques ou des e-liquides. La loi essaye surtout de prévenir un passage transitoire vers le tabac à cause des phénomènes de mode qui se sont créés chez les adolescents depuis quelques années.

Certains e-liquides peuvent contenir du CBD ou même du cannabis à forte dose de THC, ce qui peut être aussi une porte vers le stupéfiants.

Afin d’éviter toute spéculation, on a interdit la cigarette électronique, ses composants et ses e-liquides au même titre que le tabac ordinaire.

La cigarette électronique serait plus nocive pour un adolescent car il est encore dans la phase de développement du cerveau. Scientifiquement, un cerveau de moins de 25 ans est plus vulnérable devant la nicotine, c’est ce qu’apportent les e-cigarettes qui grâce à l’évolution technologique permettent des doses de nicotine assez élevées avec une vapoteuse assez élaborée.

Les neurones d’un adolescent qui vapotent vont se renforcer. Les connexions dans le sens de la sensation de plaisir provoqué par le vapotage et des autres renforcements de connexions comme ceux liés à :

  • la mémoire ;
  • l’apprentissage ;
  • les différentes tâches de la vie.

Le vapotage chez les adolescents

Ce phénomène de plaisir rend le cerveau d’un adolescent très fainéant et peut aussi le pousser à chercher d’autres sensations plus poussées, cette recherche lui ouvrira la porte vers le tabagisme, voire même les drogues.

La dépendance des cigarettes électroniques est plus rapide que le tabac car les e-liquides et les vapoteuses à inhalation directe permettent un dosage important en nicotine, il suffit de cinq ou six remplissages pour se retrouver accro à la nicotine.

On est facilement attiré par le look, l’ergonomie et le design d’une cigarette électronique, les versions les plus élaborées comme les box personnalisables procurent des sensations agréables. La possibilité de personnaliser son e-liquide, la puissance, la bouffée et de choisir sa dose de nicotine ainsi que la densité de la fumée.

Ces attraits sont devenus très prisés chez cette catégorie de jeunesse et un phénomène de mode et d’intégration sociale est né. Avec les gadgets qui se sophistiquent de plus en plus, on peut vouloir se donner des airs d’adolescent branché en exhibant le dernier modèle plein d’options d’une vapoteuse dernier cri.

Une étude a montré qu’une grande catégorie de jeunes commence par les cigarettes électroniques alors qu’elles sont censées aider à arrêter de fumer le tabac. Si l’on emprunte le chemin contraire on peut vouloir découvrir le tabac comme prochaine étape et les drogues comme troisième étape.

Les drogues peuvent être un composant des e-liquides comme dans le cas du Buddha Blues qui a fait des ravages en France. Beaucoup de jeunes se sont retrouvés dans des états graves à cause de cette consommation, ce sont des drogues de synthèses qui simulent des propriétés du cannabis avec beaucoup plus d’effets indésirables.

Beaucoup d’associations de santé sont en train de militer afin de réglementer le commerce des cigarettes électroniques avec des propositions dans tous les sens afin de protéger les jeunes des retombées de cette consommation nocive.

L’achat de vape par un mineur

Une enquête menée auprès des buralistes en leur envoyant des clients mystères entre 12 et 17 ans pour voir si ces buralistes en question respectent bien la loi relative à l’interdiction de vendre le tabac, les cigarettes électroniques et tous les accessoires qui sont interdits aux mineurs.

En effet, les deux tiers d’un échantillon de 50 buralistes ont vendu des cigarettes et des e-cigarettes à des adolescents alors que cela est formellement interdit par la loi relative au tabagisme et par l’amendement lié à la cigarette électronique.

Un autre moyen de pouvoir acheter du e-liquide ou une cigarette électronique auprès d’un spécialiste et de commander cela sur internet en se faisant passer pour son grand frère de 19 ans par exemple, il suffit de trouver la bonne astuce.

Le copain de 18 ans peut bien avoir des amis entre 15 et 17 ans, il va facilement chez le marchand de tabac alimenter ses amis et ça passe comme une lettre à la poste. Ces mêmes amis peuvent partager avec d’autres copains et comme ça on peut trouver une bonne partie d’un lycée en train de vapoter toutes sortes de substances plus dangereuses les unes que les autres.

Il y a aussi des adolescents qui subtilisent du tabac et des cigarettes électroniques à leurs parents, certains parents ne trouvent pas ça dangereux et parfois ferment les yeux.

Il y a même certains adultes qui se font embobiner par des adolescents qui leur demandent de leur acheter leur vape en les abordant devant un buraliste, l’irresponsabilité de certains encourage tous les abus chez les jeunes.

La loi depuis 2016, exige aux vendeurs de demander des pièces d’identité aux jeunes pour vérifier leur âge de majorité. Seulement devant le manque de sévérité des lois, beaucoup de vendeurs vendent systématiquement leurs produits sans se casser la tête.

En France, le forfait relatif à une vente de produits interdits aux mineurs est passible d’une amende de 135 €; qui pour beaucoup de spécialistes reste peu dissuasif. On devrait d’après eux prévenir plus de sanctions qui iraient jusqu’à la fermeture administrative pour sensibiliser les commerçants non responsables.

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